En parcourant le web nous avons vu un post qui risque de vous intéresser. Sa thématique est « la justice ».
Le titre suggestif (Procès du drame de Millas : un avocat de la partie civile pointe « le manque de dignité de la défense ») est évocateur.
Sachez que le chroniqueur (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
La date de publication est 2022-10-04 13:51:00.
Lors des plaidoiries des avocats des victimes, Me Raymond Escalé a attaqué la stratégie de défense des avocats de la conductrice du bus.
Les critiques ouvertes entre avocats sont plutôt rares lors des audiences. Me Raymond Escalé, ancien bâtonnier du barreau des Pyrénées-Orientales, a d’ailleurs concédé qu’il ne le faisait jamais. Pourtant, ce mardi, lors de sa plaidoirie en partie civile, il s’est fendu d’une attaque contre « une stratégie de défense indigne », a-t-il dénoncé, à l’endroit de son confrère perpignanais Me Jean Codognes et de Me Louis Fagniez.
« Nous avocats, nous avons une pleine liberté de notre choix stratégique mais cette liberté doit être empreinte de quelques règles déontologiques qui sont la dignité et respect de la personne que l’on défend, dignité et respect du tribunal, dignité et respect des victimes », a poursuivi Me Escalé, fustigeant un « chaos procédural » et « un procès volé ».
« Moi je n’ai pas aimé le positionnement de la défense face à cette demande de récusation de la présidente du tribunal. Qu’est-ce que ce procès d’intention ? Et puis deuxième incompréhension, on nous dit que Madame Oliveira ne pourra pas assister à ce procès sans aucune explication. On veut des réponses, elle n’est pas là, on ne sait pas où elle est et on doit se contenter de ça. Je ne comprends pas, en tant qu’avocat, où est la stratégie. Mais je veux penser qu’il s’agit de plusieurs simples maladresses ».
A lire aussi :
Procès du drame de Millas : des victimes soudées par trois semaines d’audience et de souffrance
A lire aussi :
Procès du drame de Millas : « Les enfants avaient besoin que Nadine Oliveira leur demande pardon »
« Nous lui répondrons dans nos plaidoiries, a répondu Me Codognes à la suspension d’audience. Ce que je trouve indigne pour un avocat des parties civiles c’est de méconnaître les droits de la défense, la liberté de la défense, la liberté d’argument, la liberté de stratégie. Que des avocats puissent oublier ce fondement démocratique, c’est grave et c’est indigne de la robe qu’ils portent ».
Bibliographie :
Astérix/Assurancetourix, le barde,Clicker Ici .
iJudge, vers une justice prédictive,(la couverture) .
Pour lire Platon/Introduction par les mythes,Le livre .