Quoi retenir de ce papier : Le procureur de la Cour pénale internationale achève sa visite en RDC

Cet éditorial, dont le propos est « la justice », a été remarqué sur le web, notre staff est heureux de vous en proposer l’essentiel plus bas.

Le titre troublant (Le procureur de la Cour pénale internationale achève sa visite en RDC) parle de lui-même.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est connu et fiable.

La fiabilité est de ce fait grande en ce qui concerne cet encart.

Le déplacement du procureur de la CPI, Karim Khan, en RDC l’a conduit en Ituri et au Sud-Kivu, deux provinces en proies aux violences, et qui visait à évaluer l’état de la justice dans le pays où il séjournait depuis le 28 mai. Lundi, il a rencontré le prix Nobel de la paix, le Dr Denis Mukwege, à Bukavu. Jeudi 1er juin, dernier jour de son voyage, un accord de coopération dans la lute contre les crimes de guerre a été signé entre la RDC et la CPI, à Kinshasa, en présence du chef de l’État, Félix Tshisekedi. L’occasion d’évoquer les grands chantiers en matière de justice dans la région des grands lacs.

Publié le :

Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Le procureur a reconnu les efforts qui ont été réalisés en RDC, mais attend un peu plus des autorités congolaises sur les questions de justice, particulièrement dans l’est du pays.

« Nous devons nous assurer qu’il ne s’agit pas de promesses pieuses qui ne sont pas ressenties par le peuple de ce pays, a insisté Karim Khan. Cela nécessite une volonté de travailler dur, de rendre la justice, d’envisager des options plus imaginatives, une solution holistique incluant la justice transitionnelle, la justice internationale et la justice locale. Et je suis prêt à travailler dans différents cas de figure à La Haye si nous sommes compétents ».


De son côté, Félix Tshisekedi a évoqué les cas d’agression entre pays, en faisant référence au conflit qui oppose son pays au Rwanda. « Face à cette réalité, il est important que les États membres puissent réaffirmer leur adhésion aux valeurs de la Cour, entendus notamment à travers la mise en place d’une institution judiciaire répressive dotée non seulement du pouvoir de défier les qualités et les statuts des auteurs, coauteurs et complices des crimes, mais aussi d’une compétence générale couvrant en principe les différents secteurs des rapports humains au niveau national et international ».

À ce propos, le gouvernement congolais a officiellement déposé plainte, mardi 23 mai, à la CPI pour les crimes commis dans le cadre de la résurgence du M23.

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