Dans le cadre de notre activité de vous informer, nous publions ci-dessous un papier vu sur internet il y a peu. Le thème est «la justice».
Son titre (Andrew Green, l’avocat du Daily Mirror, une «bête des tribunaux» qui ne fera aucun cadeau au prince Harry) est sans confusion.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est positivement connu pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.
Les infos divulguées sont donc perçues conformes.
Le texte a été édité à une date mentionnée 2023-06-07 08:37:00.
Voici ll’article dont il s’agit :
Dans son procès face la presse à scandale, qu’il accuse d’avoir pratiqué un piratage téléphonique à «une échelle industrielle», le prince Harry va devoir tenir bon face à un avocat au sang-froid implacable. Et doté d’une redoutable réputation.
Un face-à-face courtois mais implacable : le prince Harry a subi, mardi 6 juin pendant cinq heures, un interrogatoire ciselé, mené par l’avocat de l’éditeur du Daily Mirror qu’il accuse de collecte d’informations illégales devant la justice britannique. Son nom ? Andrew Green.
Dans la presse anglaise, les expressions ne manquent pas pour qualifier celui qui plaide depuis déjà 35 ans au barreau de Londres : «bête des tribunaux», «adversaire à craindre», «contre-interrogateur intrépide»… Il faut dire que Me Green est redoutable. Il est classé par le Legal 500 (classement britannique des meilleurs cabinets d’avocats, NDLR) parmi les meilleurs de sa profession, et ce, dans divers domaines (contentieux commercial, banque, finance, médias, divertissement…) et a représenté des personnalités telles que le groupe pop Mungo Jerry ou le fondateur d’Island Records, Chris Blackwell.
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«Un vieux assez jeune pour avoir de l’appétit»
Pour l’heure, face à Harry, c’est l’avocat de la partie poursuivie qui mène la danse, comme le veut la procédure à ce stade de ce procès au civil. Andrew Green commence d’abord par présenter de vive voix les «excuses» du groupe de presse MGN, qui édite le tabloïd britannique ainsi que ses éditions dominicale et people. «Ça n’aurait jamais dû se produire et ça ne se reproduira jamais», insiste l’avocat. Des excuses limitées aux faits que reconnaît le groupe de presse, qui récuse en revanche les accusations de piratage de messageries téléphoniques.
D’un côté, un avocat qui connaît son dossier sur le bout des doigts et est déterminé à ce que son client n’endosse que la responsabilité de ses propres écarts mais pas plus. De l’autre, dans un costume sombre, un prince Harry qui se dit encore traumatisé par les intrusions répétées de la presse ayant marqué sa vie. Pour d’anciens adversaires consultés par The Independent , il y a fort à parier qu’Andrew Green cherche dans ce dossier à faire passer l’héritier du trône britannique pour «un historien peu fiable». «Il ne le fera pas, je pense, d’une manière particulièrement désagréable, mais il montrera que parce qu’il s’agit d’une personne très en vue, on ne peut pas vraiment faire confiance à ce qu’il dit (…) [Andrew Green] est assez vieux pour avoir de l’expérience, mais assez jeune pour avoir de l’appétit.»
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Interrogateur hors pair
Fidèle à sa réputation, Andrew Green exécute ses plans. Mardi, il interroge d’emblée le prince Harry sur le lien de causalité qui peut être établi entre tel article et ses griefs, cherche à savoir s’il les avait lus, comment il en avait eu connaissance, nombre d’entre eux datant d’une époque où il était enfant ou adolescent. «Je ne m’en souviens pas», «c’était il y a 20 ans», «peut-être mais je n’en suis pas sûr», répond le fils cadet du roi Charles III, qui se plaint des intrusions de journaux qu’il décrit comme sans pitié. «J’ai connu l’hostilité de la presse depuis que je suis né», déclare-t-il, revenant sur l’état de paranoïa dans lequel l’ont plongé ces intrusions. «Quand les amis deviennent des suspects, «votre cercle commence à se restreindre», poursuit Harry.
Face à lui, Andrew Green prend ses accusations au sérieux, les écoute avec attention. Il demande soudain à l’époux de Meghan Markle de s’expliquer au sujet d’une expression employée dans son témoignage écrit, pour savoir notamment si le «sang sur les mains» qu’ont selon lui les journalistes se rapporte à un article précis. «Certains des rédacteurs en chef et des journalistes qui sont responsables d’avoir causé autant de souffrances, de bouleversements et dans certains cas, pour parler personnellement, la mort», répond Harry, dans une allusion limpide à sa mère Diana, morte en 1997 dans un accident de voiture à Paris, poursuivie par des paparazzis. Le «sang sur les mains» est dirigé «plus largement contre la presse», a-t-il ajouté, précisant qu’il n’avait nommé aucun journaliste dans ce paragraphe.
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Battle royale
Les questions précises d’Andrew Green, qui mardi ont permis de balayer une vingtaine des 33 articles litigieux, permettent de retracer les épisodes marquants de sa vie du prince désormais exilé en Californie avec sa femme et ses deux enfants. De cette soirée déguisée où il était apparu en costume nazi à sa relation avec son ancienne petite amie, Chelsy Davy, et à leurs vacances au Mozambique. À maintes reprises, l’avocat souligne que telle ou telle information était dans le domaine public bien avant d’être dans les colonnes des titres du groupe MGN, et cuisine Harry sur les éléments dont il dispose pour étayer ses accusations. «Tout le monde éprouve beaucoup de sympathie face aux intrusions dont vous avez souffert pendant votre vie», a lancé l’avocat Andrew Green «mais ce n’est pas pour autant que cela résulte d’activités illégales». Si le prince Harry ne compte aujourd’hui plus se taire, Andrew Green n’a quant à lui pas l’intention de lâcher le morceau.
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