Cela circule sur internet : des moyens supplémentaires pour prendre en charge les enfants placés

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L’article source :

La Protection de l’Enfance est confrontée à une situation très compliquée en Haute-Vienne avec, sur un an, une augmentation de 14% du nombre d’enfants placés sur décision de justice. Ils sont actuellement 1146 à être pris en charge dans les différentes structures du département, avec des difficultés de plus en plus importantes à surmonter et donc une durée d’accompagnement qui s’allonge. Pour s’occuper d’eux, le conseil départemental va donc soumettre au vote une rallonge de 2,4 millions d’euros au mois de juin, pour atteindre un budget inédit de 53 millions d’euros consacrés à l’aide sociale à l’enfance.

Les difficultés rencontrées en Haute-Vienne se retrouvent dans toute la France, car la protection de l’enfance se trouve dans une situation tendue depuis un bon moment déjà. Mais les difficultés se sont nettement accentués ces dernières années selon Laurent Frion, le directeur du Centre Départemental de l’Enfance et de la Famille (CDEF), à Limoges. Il y voit plusieurs causes : « La crise sanitaire n’a rien arrangé. Le manque de moyens de la pédopsychiatrie et de prise en charge en amont n’ont rien arrangé du tout. »

Il pointe aussi du doigt « les évolutions réglementaires de la protection de l’enfance, qui font qu’on essaye de conserver l’enfant le plus proche de sa famille, parfois avec des placements tardifs et des situations un peu dégradées. » Et quand un placement est prononcé, le CDEF se charge de l’accueil d’urgence, normalement pour 90 jours maximum. Mais ça déborde de plus en plus. Laurent Frion cite le cas d’enfants qui restent parfois plus de 250 jours, et même un enfant qui présente des difficultés supplémentaire et s’y trouve depuis presque 700 jours « faute de places dans les structures en aval ».

Un « durcissement » des profils des jeunes accueillis

Non seulement il est de plus en plus difficile de trouver une place pour accompagner les jeunes dans des structures adaptés, mais en plus, les troubles dont ils souffrent augmentent aussi souligne le conseil départemental. Les problèmes psychologiques s’ajoutent parfois à un handicap ou à la délinquance, qui traduit aussi le fait que ces jeunes ne vont pas bien. Parfois tout se cumule et le président du conseil départemental Jean-Claude Leblois évoque un « durcissement » des profils des jeunes accueillis.

Un durcissement confirmé par les responsables des structures d’accueil, comme Gilles Roques, le irecteur de « La bergerie », une maison d’enfants à caractère social située à Dournazac. « On fait face à des difficultés de comportement en lien avec la frustration, la difficulté à respecter le cadre et l’autorité d’un adulte. Des choses qui étaient plus facilement enraybles [avant] et aujourd’hui, on a l’impression que certains enfants sont sans limites dans le passage à l’acte.

Des places d’accueil supplémentaires et davantage de prévention

Pour prendre en charge et accompagner ces jeunes, le département va créer 50 places d’accueil supplémentaires dans les maison d’enfants à caractère social et construire une nouvelle pouponnière, pour s’occuper des plus jeunes, de la naissance jusqu’à 3ans. 40 éducateurs doivent aussi être recrutés. L’autre priorité, c’est la prévention, avec des actions auprès des familles, y compris dès la grossesse chez les plus fragiles. L’objectif c’est d’agir en amont sur le bien être des enfants et donc d’éviter des placements.

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