Nous allons mettre en pleine lumière cet éditorial qui vient de paraître, dont la thématique est «la justice».
Son titre (Incendie mortel : «Il y avait des fenêtres, mais pas traditionnelles», soutient l’avocat du propriétaire) condense tout le papier.
Le chroniqueur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez en conséquence faire confiance à cette parution.
Sachez que la date de parution est 2023-03-23 11:17:00.
L’avocat du propriétaire de l’édifice du Vieux-Montréal détruit par un grave incendie qui aurait fait sept victimes, assure que l’édifice était conforme, malgré de nombreuses informations, images et vidéos qui circulent actuellement.
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«Le propriétaire est à Montréal et on tente de lui attribuer la faute de l’incendie mortel. Il a perdu son immeuble», explique l’avocat de Emile-Haim Benamor, Alexandre Bergevin en entrevue à Mario Dumont, tout en offrant ses sympathies aux familles des victimes.
«Il collabore avec les autorités policières, le Service incendie et n’a pas l’obligation de collaborer avec les médias», ajoute l’avocat du propriétaire.
Me Bergevin soutient que l’immeuble était conforme, et qu’il y avait un système d’alarme pour tout l’édifice depuis 2019.
«Tout fonctionnait», assure-t-il en précisant qu’une seule anomalie avait été détectée, mais corrigée rapidement. «Nous avons aussi un registre qui confirme les détecteurs de fumée dans les appartements. Les locataires étaient responsables de changer les piles.»
Lorsqu’il est questionné sur la présence de fenêtres et de sortie de secours dans tous les logements, ses réponses sont un peu moins précises, notamment en raison de l’âge de l’immeuble.
Mario Dumont le questionne notamment sur le cas de Charlie Lacroix, cette jeune femme coincée dans un appartement sans fenêtre, dont la sortie de secours menait selon les informations, vers un autre logement.
«C’est un immeuble qui a 200 ans, il y avait des fenêtres, mais pas des fenêtres au sens traditionnel du terme. Il y a un seul appartement qui avait des fenêtres intérieures, des puits de lumière. On parle du 206 et malheureusement pour la jeune victime la porte de cet appartement était située en face du lieu probable de l’origine de l’incendie. Elle s’est retrouvée en ouvrant la porte de son appartement à être devant son foyer d’incendie. C’est la raison pour laquelle elle n’a pu tourner ni à gauche ni à droite parce qu’elle avait deux sorties de secours», détaille l’avocat.
Selon des captures d’écrans qui circulent, mais également selon le témoignage du grand-père, Charlie Lacroix devait passer au travers d’un appartement pour accéder à une sortie de secours.
«Ça, c’est faux, soutient l’avocat. La règlementation est disponible sur internet. Dans un appartement, vous devez avoir une sortie de secours, elle peut-être intérieure aussi. Vous parlez d’un immeuble de 200 ans, il y avait au moins une ou deux sorties de secours», dit-il.
Par ailleurs, l’avocat soutient qu’il y avait beaucoup plus que deux locataires permanents et qu’un locataire avait loué plusieurs appartements en Airbnb.
«Il y avait une interdiction de faire du Airbnb dans la plupart des appartements. Le locataire avait le droit légalement de faire du Airbnb dans trois ou quatre appartements seulement, mais de façon légale», ajoute-t-il.
Toutefois la Ville de Montréal a indiqué plus tôt cette semaine que les locations de courtes durées étaient formellement interdites dans ce secteur de la Ville, et n’étaient donc pas légales .
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