Revue de presse internet : huit hommes devant la justice

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Voilà un encart que nous sommes heureux de divulguer ici sur notre site. Le sujet est « la justice ».
Le titre (huit hommes devant la justice) est sans détour.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

La crédibilité est de ce fait marquante concernant cet article.

L’encart a été divulgué à une date indiquée 2022-11-28 02:00:00.

Voici ll’article :

Le marché du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), le 29 mars 2022.

Pour plusieurs témoins, c’est un dossier « digne des clans mafieux ». Ce lundi 28 novembre, huit hommes, dont plusieurs placiers du marché du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines), un des plus grands marchés forains d’Ile-de-France, seront jugés par le tribunal correctionnel de Versailles pour avoir racketté pendant plusieurs années des commerçants sur place, tout en ayant maintenu un climat de terreur à travers diverses menaces et pressions. La société Mandon, gestionnaire du marché, et la commune de Mantes-la-Jolie se sont portées parties civiles.

L’affaire commence en mars 2013 quand le parquet du tribunal de grande instance de Versailles reçoit une lettre anonyme dénonçant les agissements de placiers du marché du Val-Fourré. Un certain Taoufik E. racketterait les commerçants. Les noms de Faiz S. et de son frère Karim S., tous en place depuis 2010, sont aussi mentionnés. La procédure est pourtant classée sans suite en décembre 2013, avant qu’un article du Canard enchaîné en 2014 ne vienne relancer l’affaire et qu’une nouvelle enquête soit diligentée par le parquet de Versailles. Une autre lettre anonyme, en novembre 2014, dénonce les agissements de Faiz S. et pointe du doigt la gestion du marché par Pierre Bédier, maire de Mantes-la-Jolie de 1995 à 2005 et actuel président du conseil départemental.

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Malgré cela, l’enquête patine et il faut attendre 2018 pour qu’elle accélère définitivement. En mars, le marché est déplacé. Selon plusieurs témoignages, les trois placiers demandent alors entre 5 000 et 20 000 euros aux commerçants pour louer un emplacement sur le nouveau lieu. Des versements de 50 euros étaient imposés par Karim S. chaque jour de marché, sous peine d’être écarté la fois suivante.

Selon Yves Zeeb Askinazi, le directeur de la société Mandon, qui a repris la gestion du marché le 1er avril 2018, les placiers gagnaient 40 000 euros par mois en encaissant une partie des paiements des commerçants sans les déclarer. Des analyses des comptes bancaires de Karim S. et Faiz S. ont d’ailleurs laissé apparaître d’importants dépôts en espèces entre 2010 et 2019. 79 000 euros pour l’un, 167 000 euros pour l’autre. Ce dernier, pourtant devenu officiellement responsable de la sécurité du marché, est identifié par plusieurs personnes interrogées comme le chef des placiers. Il dirigeait ainsi son frère Karim, Taoufik E., mais aussi Maxime B., placier embauché par la société Mandon en 2018 pour surveiller les deux autres et leurs méthodes douteuses. Tous les quatre ont finalement été mis en examen après qu’une information judiciaire a été ouverte en avril 2019.

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