Dans le cadre de l’Initiative sur le contrôle des exportations et les droits de l’homme, qui a été lancée lors du Sommet pour la démocratie de décembre 2021, les États-Unis et ses pays partenaires ont publié un code de conduite volontaire et non contraignant décrivant les engagements politiques à appliquer des contrôles à l’exportation pour empêcher la prolifération des marchandises. , des logiciels et des technologies qui permettent de graves violations des droits de l’homme. Voir article précédent et communiqué de presse. 22 pays, en plus des États-Unis, ont approuvé le Code de conduite.
Le Code appelle les États signataires à :
- tenir compte des droits de l’homme lors de l’examen des exportations potentielles de biens, de logiciels ou de technologies à double usage qui pourraient être détournés à des fins de violations ou d’atteintes graves aux droits de l’homme ;
- consulter le secteur privé, le milieu universitaire et la société civile sur les préoccupations relatives aux droits de l’homme et la mise en œuvre efficace des mesures de contrôle des exportations ;
- partager des informations sur les menaces et les risques émergents associés au commerce de biens, de logiciels et de technologies qui posent des problèmes en matière de droits de l’homme ;
- partager les meilleures pratiques en matière de développement et de mise en œuvre de contrôles à l’exportation de biens et de technologies à double usage qui pourraient être utilisés à mauvais escient, réexportés ou transférés d’une manière qui pourrait entraîner de graves violations ou abus des droits de l’homme ;
- encourager le secteur privé à faire preuve de diligence raisonnable conformément à la législation nationale et aux Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme ou à d’autres instruments internationaux complémentaires, tout en permettant aux États non signataires de faire de même ; autre
- visent à améliorer la capacité des États qui n’ont pas souscrit au Code à faire de même conformément aux programmes et procédures nationaux.
Le BIS s’ajoute à la liste des entités pour violations des droits de l’homme
Le Bureau de l’industrie et de la sécurité (BIS) a ajouté 11 entités basé au Myanmar, en Chine, au Nicaragua et en Russie sur la liste des entités pour avoir permis ou s’être livré à des violations des droits de l’homme. Cette action impose une exigence de licence pour tous les articles soumis aux réglementations de l’administration des exportations et signifie que les demandes de licence pour l’exportation, la réexportation ou le transfert (dans le pays) de ces articles seront examinées sous une présomption de refus. Communiqué de presse et règle finale.