Infos pour les fans : En Belgique, la justice soupçonne un réfugié irakien d’être lié à des attentats commis à Bagdad

Cet éditorial ayant pour thématique « la justice » a été vu sur internet, nous avons voulu vous le diffuser sans attendre.

Son titre (En Belgique, la justice soupçonne un réfugié irakien d’être lié à des attentats commis à Bagdad) est sans détour.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.

Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces infos.

L’article a été divulgué à une date mentionnée 2023-05-15 09:40:00.

La chambre du conseil de Malines, en Belgique, a prolongé, vendredi 12 mai, la détention d’Osama Turki, 43 ans, un réfugié irakien appréhendé une semaine plus tôt à Hasselt, dans la province du Limbourg. Le parquet fédéral soupçonne cet homme, marié et père de quatre enfants, d’être lié à des attentats qui ont tué au moins 376 personnes et blessé près de 2 300 autres à Bagdad, en 2009 et en 2010.

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Arrivé en Belgique en 2015 dans le flot des demandeurs d’asile engendré par la guerre en Syrie, Osama Turki a obtenu du Commissariat général aux réfugiés et apatrides (CGRA) le droit de bénéficier d’une protection internationale. Il affirmait être menacé d’actes de vengeance parce qu’il avait servi le régime de Saddam Hussein, le dictateur irakien chassé du pouvoir en 2003. Son dossier est frappé du sceau du secret, mais un porte-parole du CGRA a déclaré que « rien n’indiquait qu’une autre décision pouvait être prise » à l’époque.

Installé dans un discret appartement d’Hasselt, apparemment bien intégré et devenu maître-nageur à la piscine de Tongres, une autre ville du Limbourg belge, Osama Turki a échappé à l’attention jusqu’en 2020. Cette année-là, les autorités de Bagdad adressent à la Belgique une demande d’extradition en évoquant les liens que l’intéressé aurait entretenus avec des groupes salafistes djihadistes, pour lesquels il aurait servi d’artificier.

En août 2009, deux attaques terroristes visaient les ministères irakiens des finances et des affaires étrangères alors que d’autres bombes explosaient dans la « zone verte » de la ville, où se trouvent les bâtiments politiques et diplomatiques, faisant une centaine de victimes.

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En octobre de la même année, des kamikazes faisaient sauter un minibus dans la même zone, causant le mort de 155 personnes, dont 24 enfants qui se trouvaient dans un autobus garé à proximité. Cette action allait être rapidement revendiquée par l’Etat islamique d’Irak qu’allait, un peu plus tard, diriger Abou Bakr Al-Baghdadi, par ailleurs futur chef, puis « calife » de l’Etat islamique. D’autres attentats meurtriers ont été commis en Irak en 2010 et auraient, selon la justice irakienne, impliqué Osama Turki.

« Pas de place pour les terroristes »

Joint lundi 15 mai par Le Monde, Me Fouad Marchouh, son avocat, refuse actuellement tout commentaire et renvoie à sa brève réaction publiée le 13 mai dans le quotidien De Standaard. Il y déclarait : « Je ne peux rien dire quant au contenu de cette affaire, c’est un dossier très délicat. » Le premier défenseur du prévenu, Me Frederik Lamiroy, précise que son ancien client nie toute implication, est « très impressionné » par son arrestation et entend s’expliquer rapidement. A ce stade, il est mis en examen pour participation à une organisation terroriste, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

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