Information pour les passionnés : Tribunal de Perpignan : agression violente au DAB, le suspect relaxé faute de preuves

Sur cette parution, un tout nouvel encart qui va étendre notre revue de presse sur « la justice ».

Le titre suggestif (Tribunal de Perpignan : agression violente au DAB, le suspect relaxé faute de preuves) parle de lui-même.

Le chroniqueur (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.

Il n’y a pas de raison de ne pas croire de la fiabilité de ces révélations.

Si la victime semble avoir reconnu son détrousseur, un suspect arrêté peu de temps après les faits a nié l’agression et a été relaxé à la barre

Il était 9 h 30, ce 6 janvier 2024, quand un Perpignanais retire 280 euros à un distributeur de billets du boulevard Clemenceau. À peine l’argent est-il sorti de l’appareil qu’un individu se précipite et lui subtilise le numéraire. La victime tente bien de retenir le détrousseur, mais un coup de coude porté en pleine poitrine lui coupe le souffle. Un témoin a assisté à la scène, il appelle aussitôt la police. Il fournit un signalement très précis du voleur, taille silhouette et vêtements portés. Malheureusement, il ne l’a vu que de dos.

À 10 h 10 un suspect est interpellé par la police municipale non loin de là. À la vue des uniformes, il cache précipitamment des billets de banques dans son caleçon. Une petite bonbonne rose, contenant une poudre blanche, tombe de sa poche.  Il la ramasse immédiatement et l’avale. Pour les policiers, il s’agit sans doute de cocaïne, mais ils ne réussissent pas faire  régurgiter l’objet. Le trentenaire est renvoyé devant le tribunal. 

Où il nie tout en bloc : « les 180 € retrouvés sur moi, m’ont été remis par ma mère. Une bonbonne rose ? Je ne vois pas de quoi vous parlez ». J’avais 200 €, j’ai acheté un paquet de tabac à 20 € ».

« Il était en possession de 180 €, rappelle le procureur, les 100 € « manquants » ont pu être utilisés pour l’achat de stupéfiants, la fameuse bonbonne rose. Nous disposons aussi du témoignage… » Il requiert 10 mois ferme.

« Les vérifications judiciaires n’ont pas été effectuées, s’insurge Me Traiai. le témoin n’est pas formel sur la reconnaissance photo. Aucune vidéo de surveillance, ni du distributeur, ni urbaine n’a été vérifiée. Il en va de même pour l’origine des fonds trouvés sur mon client. Le doute doit donc lui profiter ! »

Le tribunal doit en convenir, le prévenu est relaxé.

Ce sujet répond à vos investigations vous aimerez aussi ces publications :

Droit international public/Les spécificités de l’ordre juridique international,Le livre . Ouvrage de référence.

Justice boiteuse,Le livre .

Sous le Houx,Clicker Ici .