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L’éditorial a été publié à une date mentionnée 2024-01-19 08:44:00.
Les avocats des quatre prévenus, jugés pour homicides involontaires, ont sans surprise plaidé la relaxe au dernier jour du procès devant le tribunal correctionnel de Grasse. Le parquet jeudi soir avait requis 18 mois de prison avec sursis contre Guilaine Debras l’ex-maire, 12 mois avec sursis contre le responsable des risques de la ville de Biot, Yann Pastierik et 12 mois avec sursis également contre Anaïs Gledel l’ancienne directrice de cette maison de retraite.
Le 3 octobre 2015, le rez de chaussée de cet Ehpad avait été submergé par une vague violente d’une puissance d’1,4 tonne. Des intempéries d’une rare violence avaient balayé les Alpes-Maritimes le 3 octobre 2015. Une amende de 50.000 euros a été requis contre le groupe Orpea.
Une relaxe logique après avoir tenté depuis le début du procès de minimiser les fautes ou manquements relevés dans le dossier.
Les avocats ont affirmé que ni les responsables de la mairie, ni de l’Ehpad ne disposaient d’informations suffisantes sur le niveau de risque pour prendre les mesures nécessaires de prévention. Des propos à l’opposé des avocats des parties civiles et du procureur qui n’ont cessé durant l’audience de montrer du doigt des manquements et des fautes caractérisées en matière de sécurité et de prévention.
Les mots chocs de l’avocat d’Orpea
L’avocat d’Orpea et de l’ancienne directrice de l’Ehpad « Le Clos Saint-Grégoire » (appartenant au groupe leader des maisons de retraite) dans sa plaidoirie s’en est pris aux familles des trois résidentes mortes noyées.
Me Michel Valiergue dénonce les « sommes aberrantes ». Il explique qu’elles sont « trop élevées et disproportionnées… les sommes réclamées en dommages et intérêts sont soumises à des barèmes. Par exemple, Mr Delaup réclame 25.000 euros, mais dans la mesure où il n’a pas de lien juridique -car il n’est que le mari de la petite fille de la victime- il pourrait n’avoir droit qu’à 3.000 euros. »
Devant la cour, l’avocat s’est emporté : « Vous aviez une belle maison à côté de la maison de retraite, vous auriez pu la prendre avec vous (…) Orpea fait ce que personne ne veut pas faire : s’occuper de personnes âgées grabataires, ce n’est pas très valorisant, c’est fatigant, usant« .
Plusieurs parties civiles sont sorties les larmes aux yeux. Me Philippe Soussi, avocat de plusieurs familles s’est dit « très choqué » par les paroles de la défense.
Un procès qui n’aura jamais eu l’allure d’un fleuve tranquille. Le tribunal correctionnel de Grasse (Alpes-Maritimes) rendra son jugement le lundi 25 mars 2024 à 14h au Tribunal judiciaire de Grasse.
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