Decouvrez cette dernière actu : Tribunal de Perpignan : condamné pour violences sur son ex-compagne, il lui adresse un doigt d’honneur en quittant le box

Nous proposons un nouvel encart qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « la justice ».

Son titre saisissant (Tribunal de Perpignan : condamné pour violences sur son ex-compagne, il lui adresse un doigt d’honneur en quittant le box) condense tout l’article.

Le rédacteur (identifié sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez lire ces révélations en toute sécurité.

Voilà ll’article dont il s’agit :

Le jeune homme était jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Peprignan  ce jeudi 3 août 2023 pour avoir passé à tabac la mère de son enfant. En récidive.

« Elle ne mérite pas d’attendre. Je veux dire cette affaire. Et madame aussi ».  Le jeune homme de 22 ans qui se présente devant le tribunal correctionnel de Perpignan daigne être jugé le jour même en comparution immédiate. Grand seigneur. Ou pas vraiment…

« Madame » comme il dit, n’est autre que son ex-compagne, effondrée en larmes sur le banc des parties civiles. Tous deux ont un enfant de 3 ans. Mais, leur relation est loin d’être idyllique. Il a déjà commis des violences sur elle (parmi les 10 mentions à son casier) qui lui ont valu un séjour sous les verrous. Voilà deux mois qu’il est sorti et est revenu à Collioure. Elle a accepté de reprendre la vie commune. Mais très vite, il s’est remis à boire, à lui lancer à nouveau des injures… jusqu’à ce qu’ils se séparent voilà une  dizaine de jours. Or, ce mardi 1er août, la jeune femme a décidé d’assurer un extra dans un restaurant puis de sortir avec des copines. L’ex-compagnon ne le supporte pas. Les SMS de menaces fusent, crescendo, sur le portable de l’une des amies : « Si elle sort, elle est morte ». Et, lorsqu’elle rentre, elle le trouve, ivre, sur un banc devant chez elle.

Tout dégénère. « Des baffes, des coups de poing, des coups de pied dans la tête » énumère le tribunal, accompagnés de ces mots terribles : « Je vais te tuer, et je vais brûler le petit ».  La jeune femme tombe au sol, se relève. Il la frappe encore. Elle chute à nouveau. Elle parvient à sortir sa petite bombe lacrymogène. Il l’agrippe et lui enfonce ses doigts dans la bouche jusqu’à ce que des proches interviennent, appellent les secours et qu’elle se retrouve devant la justice pour la deuxième fois.

 » J’ai toujours voulu l’aider, je pensais que ce n’était pas une mauvaise personne, mais là avec ce que j’ai vécu, j’ai ouvert les yeux. Je suis là pour me protéger moi et mon fils, car il est capable de nous faire du mal », implore-t-elle, assistée de Me Stéphane Bonnafos. La procureure valide. Face au « danger », « à quelqu’un d’antisocial et extrêmement violent« , elle requiert 2 ans de prison dont 6 mois avec sursis avec maintien en détention.

Le mis en cause, défendu par Me Christian Bayekola, fait amende honorable. « Je prendrais la sentence quelle qu’elle soit », dit-il. « Je lui ai fait subir la misère, je l’avoue. C’est une honte pour moi. J’ai pas vu la personne que je devenais. Cette vie je n’en veux pas. Je veux juste changer ».

Le tribunal le laisse néanmoins en prison avec une peine de 18 mois dont 6 mois avec sursis probatoire, comprenant une obligation de travail, de soins et d’indemniser la victime mais également une interdiction de contact avec la victime et de s’approcher de son domicile à moins de 200 mètres. Il ordonne également une expertise médicale pour évaluer le préjudice de la victime. 

Alors, le prévenu quitte le box vers sa remise en question. Quand, avant de partir, il adresse un doigt d’honneur à son ex-compagne…

Bibliographie :

De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Texte entier,A voir et à lire. .

Le guide des expertises judiciaires,Ouvrage .

Photographie/Personnalités/M/Rufus Porter Moody,Ouvrage .