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Ceci se propage sur internet : Territoire de Belfort. Soupçonné d’un vol à Valdoie, il est relaxé par le tribunal

Voici un nouvel éditorial qui va grossir notre revue de presse sur « la justice ».

Le titre (Territoire de Belfort. Soupçonné d’un vol à Valdoie, il est relaxé par le tribunal) récapitule tout le post.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable.

Vous pouvez de ce fait donner du crédit à cette actualité.

Sachez que la date de parution est 2022-10-12 14:22:00.

C’est sur une affaire de vol plutôt floue que le tribunal judiciaire de Belfort a dû se pencher ce mercredi 12 octobre. Dans le cadre d’une comparution immédiate, un couple de Belfortains était convoqué pour différents faits de vol. Des faits de vol par effraction pour l’homme, un trentenaire né à Belfort, et des faits de complicité de vol pour la femme, sa compagne née il y a 36 ans en Isère.

Les faits remontent au matin du 15 août dernier. Le Belfortain est soupçonné d’avoir volé par effraction différents outils (perforateur, meuleuse, visseuse, marteau-piqueur, etc.) dans les locaux d’une entreprise valdoyenne. Sa compagne, de son côté, est notamment soupçonnée d’avoir transporté le voleur sur les lieux des faits et de l’avoir attendu. Une version étayée par un témoin, voisin de l’entreprise, qui reconnaîtra lors de son audition le trentenaire sur une planche photographique.

« Un moment d’anthologie judiciaire »

« Mon conjoint n’a rien à voir là-dedans. J’ai déposé quelqu’un là-bas mais je ne savais pas ce qu’il allait faire. Je n’ai rien d’autre à dire », s’est défendue d’emblée la prévenue lors de l’audience. Son compagnon, de son côté, a indiqué à plusieurs reprises : « Je n’ai rien fait. » Dans son réquisitoire, le ministère public, représenté par Xavier Allam, a déploré un manque d’explications. Pour ces faits, il a requis une peine de 24 mois de prison assortis de 12 mois de sursis probatoire pour le trentenaire ainsi qu’une peine de 12 mois de prison assortis d’un sursis probatoire avec une détention à domicile sous surveillance électronique (DDSE) pour sa compagne.

La défense est ensuite entrée dans la danse. Maître Randall Schwerdorffer , l’avocat des deux prévenus, s’est essentiellement concentré sur le témoin des faits. « La seule chose que l’on a, c’est un témoin oculaire », indiquait-il au tribunal avant d’ajouter : « Un témoin oculaire qui indique avoir vu un homme au volant ce jour-là alors que c’était ma cliente… Concernant la planche photographique qui lui a été présentée, c’est un moment d’anthologie judiciaire ! On y retrouve des jeunes hommes, loin de la trentaine, des hommes ayant une coupe, une couleur de cheveux totalement différente de celle de mon client, et même une femme… Cette planche n’est pas sincère, la reconnaissance visuelle est biaisée. »

Relaxé pour le vol mais reconnu coupable de rébellion

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné la trentenaire, reconnue coupable de complicité, a une peine de douze mois de prison (six avec sursis et six à effectuer à domicile). Son compagnon, quant à lui, a été relaxé pour les faits de vol. Poursuivi par ailleurs pour des actes de rébellion lors de son interpellation le 6 septembre dernier (avant d’être placé en détention deux jours plus tard), il a été reconnu coupable de ces faits. Il écope d’une peine de deux mois de prison (prison d’où il devrait donc sortir dans quelques jours) et devra indemniser deux policiers s’étant constitués parties civiles.

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